Après la fusillade sur l’île de Djerba aux abords d’une synagogue, qui a fait cinq morts (trois gendarmes et deux Juifs) alors que de nombreux fidèles participaient à un pèlerinage traditionnel, le président Kaïs Saïed a réfuté toute allégation d’antisémitisme d’État. Il a de plus refusé de qualifier cette tuerie d’acte terroriste, voire de parler d’antisémitisme. Bien sûr nul ne sait les motivations profondes du tireur (lui-même gendarme) qui a été abattu sur place. Mais on peut se demander si l’atmosphère raciste et xénophobe entretenue depuis des semaines par Saïed à l’encontre notamment des migrants subsahariens et l’exhalation d’une Tunisie avant tout musulmane et arabe n’ont pas joué un rôle déclencheur dans le passage à l’acte du tueur.
- Brèves |
Utah : on trouve toujours plus bigot que soi
Sur décision d’un juge de l’Utah, un État fief de la secte des mormons, également connue sous le nom de l’Église de Jésus-Christ des saints…