Une expulsion ubuesque

C’est Le Canard enchaîné qui a révélé l’affaire. Obsédée par la volonté de faire du chiffre à tout prix en matière d’expulsions d’étrangers, la préfecture de police de Paris a pris un arrêté à l’encontre d’une migrante comorienne en situation irrégulière, placée au centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot, en Seine-et-Marne. Cette dernière devait impérativement quitter le territoire national et se rendre sans attendre à Mayotte. Or, cette ile est juridiquement depuis 2011… un département français. Le tribunal administratif a évidemment tout annulé et libéré la jeune femme. Verra-t-on bientôt des expulsions vers la Seine-Saint-Denis, le Vaucluse ou la Creuse ? Avec Darmanin tout est possible.

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IVG en danger

Il y a un an, la Cour suprême américaine a supprimé l’arrêt fédéral qui légalisait l’avortement sur tout le territoire. Dans certains pays d’Amérique latine,…

Mayotte a soif

À Mayotte, les habitants manquent toujours d’eau potable, malgré les 600 000 litres envoyés en grandes pompes par le gouvernement. Un jour sur trois, rien ne…