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Reconnaissance du massacre des Algériens du 17 octobre 1961 : mieux vaut tard

L’Assemblée nationale a approuvé une proposition de résolution qui « condamne la répression sanglante et meurtrière des Algériens commise sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon le 17 octobre 1961 », au cours de laquelle entre 300 et 400 manifestants pacifiques sont morts, certains matraqués puis jetés dans la Seine. Ces victimes faisaient partie des centaines de milliers d’Algériens exécutés par l’impérialisme français en Algérie et en Métropole entre 1954 et 1962. Il aura fallu 63 ans pour que soit enfin reconnu cette boucherie, niée pendant des décennies par les autorités. Et encore s’agit-il d’une reconnaissance a-minima, du bout des lèvres pourrait-on dire, qui n’a été votée que par 67 députés contre 11 au sein d’une Assemblée nationale aux bancs clairsemés. Quant au souhait des députés de voir inscrit « une journée de commémoration (de ce) massacre à l’agenda des journées nationales et cérémonies officielles » il a toutes les chances de demeurer un vœu pieux.